Voitures incendiées à Montbéliard (Doubs) – 19 avril 2011

Nuit rouge : onze voitures incendiées à la Zup

lepays.fr

le 21/04/2011 par José Gonzalvez

Onze voitures particulières ont fait les frais d’une soudaine flambée de violence urbaine dans le quartier de la Petite-Hollande, à Montbéliard, au cours de la nuit de mardi à mercredi.

Entre mardi 22 h et mercredi 1 h 30, onze voitures ont été volontairement incendiées dans le quartier de la Petite-Hollande, à Montbéliard. Tout a débuté à 22 h 06 avec l’incendie d’une 106 Peugeot dans la rue du Petit-Chênois, suivi, à 23 h 15, par celui d’une Dacia dans la rue Debussy, puis, à 0 h 40 par la mise à feu de trois voitures (une 206, une Fiat Sandro et une Renault Clio) garées dans la cour de l’accueil hospitalier de la rue du 8-Mai, puis d’une Peugeot, dans la rue Pompidou. À 1 h 05, trois véhicules (une 207, une 405 et une Renault Mégane) stationnées sur un parking de la rue Jean Bauhin. Apparemment, deux autres voitures étaient également incendiées portant à onze le total des véhicules sinistrés.

Cette flambée de violence urbaine pourrait avoir été déclenchée par deux interpellations intervenues lundi soir et mardi soir, dans la Zup montbéliardaise, estiment le commissaire principal de police Christophe Charles et le capitaine Vincent Marcel qui supervisent l’enquête en cours et qui lancent un appel à témoin auprès de toutes les personnes qui auraient pu apercevoir les incendiaires à l’œuvre. Lundi, peu avant 21 h, un homme de 27 ans, sans domicile fixe, mais qui a ses habitudes dans le quartier de la Petite-Hollande, a été repéré par une patrouille à bord d’un véhicule stationné sur un parking de la rue Paul Gaughin. Comme la justice souhaitait l’entendre sur des faits de violence commis à Étupes, en mai de l’année passée, lors d’une soirée de mariage, à la suite d’une plainte déposée à son encontre par sa victime, les policiers l’ont interpellé et l’ont ramené au commissariat. C’est là que la police a découvert qu’il faisait en outre l’objet d’une autre fiche de justice depuis sa condamnation, en octobre dernier, à la peine de 100 heures de travail d’intérêt général (TIG) qu’il n’avait pas exécutée. Déféré au parquet mardi vers 17 h, il a été écroué à la maison d’arrêt de Montbéliard pour deux mois. Au même moment, des incidents ont éclaté devant le tribunal où s’étaient attroupés une quinzaine de ses jeunes « supporteurs ». Lire la suite…