Affrontements aux Ulis juin 2009

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Quatrième nuit de violences entre jeunes et police aux Ulis


04 juin 2009

Des voitures brûlées, un distributeur pillé, la mairie caillassée, les Ulis, dans l’Essonne, ont connu une nouvelle nuit de violence mardi. Ces débordements sont liés, à l’interpellation d’Ossama, jeudi dernier à la gare de Massy, qui a fini à l’hôpital, dans le coma. Le parquet a ouvert une enquête le 29 mai pour « blessures involontaires », confiée à la Sûreté départementale, qui enquête également sur les violences de lundi soir pour déterminer les conditions dans lesquelles a eu lieu cette chute, selon le procureur d’Evry.

Ivre et menotté, ce jeune de 21 ans aurait donné un coup de pied à une fonctionnaire. Perdant l’équilibre, sa tête aurait heurté un muret. Son état, stationnaire selon la police, s’est dégradé selon la famille. Il est sorti du coma au cours de la nuit du 28 au 29 mai. Une infection pulmonaire a été diagnostiquée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Mais selon les jeunes, des témoins présents au moment de l’interpellation auraient affirmé qu’Ossama a été bousculé par les policiers.

Parce qu’ils sont en colère, des jeunes, persuadés qu’Ossama va mourir à cause de la police, ont voulu « se faire entendre ». Des collégiens d’à peine 14 ans, haineux, réclamaient vengeance. Le matin, un policier en réunion au collège a été violemment pris à partie et a dû faire appel à des collègues. « On a tenté de parler aux jeunes, raconte Idriss, un habitant âgé 31 ans. Mais il n’y a rien à faire.

Selon le procureur, la police a affirmé avoir vu une personne manipuler une arme d’épaule qui aurait tiré. Il convient toutefois de rester prudent eu égard à la confusion dans laquelle les faits ses ont déroulés, a ajouté le magistrat. Aucune preuve pour l’heure.La police évoque une « suspicion » de tir essuyé par la police. Un tir aurait été vu et entendu, mais aucun projectile n’ayant été retrouvé. Cinq hommes de 18 à 23 ans ont été placés en garde à vue pour participation à un attroupement armé, dans la nuit de lundi à mardi.

La nuit de mardi à mercredi a été plus calme : 5 véhicules brûlés à des endroits différents de la ville. La mairie a relayé l’appel au calme lancé par la famille d’Ossama.

Tentative d’incendie : huit interpellations

Leparisien.fr

04.06.2009

Dans la nuit de mercredi à hier, huit personnes ont été interpellées, aux Ulis, alors qu’elles tentaient de mettre le feu à quatre véhicules, dont un engin de chantier. Un important dispositif policier avait été mis en place à la suite des affrontements qui ont opposé, dans la nuit de lundi à mardi, près de 200 jeunes aux fonctionnaires de police.

Hier soir, ce même dispositif policier était maintenu sur la ville.

Violents heurts lundi soir aux Ulis, « suspicion » de tir visant la police

3 juin 2009

EVRY (AFP) — Des affrontements ont opposé plusieurs dizaines de jeunes gens à la police lundi soir aux Ulis (Essonne), lors desquels les fonctionnaires pourraient avoir été visés par un tir d’arme à feu, sans faire de blessés, a-t-on appris mardi de sources policière et judiciaire.

La police évoque une « suspicion » de tir essuyé par la police. Un tir aurait été vu et entendu, mais aucun projectile n’ayant été retrouvé, « des vérifications sont en cours », a-t-on expliqué de source policière.

Selon le procureur d’Evry Jean-François Pascal, la police a affirmé avoir vu une personne manipuler une arme d’épaule qui aurait tiré. Il convient toutefois de rester prudent eu égard à la confusion dans laquelle les faits ses ont déroulés, a ajouté le magistrat.

Dans la soirée, deux ou trois véhicules de police ont été endommagés par des jets de projectiles.

Huit voitures ont été incendiées, des cocktails molotov ont été lancés dont certains sur un distributeur de billets de la Poste, dont le local a été partiellement endommagé. Selon le procureur, des individus ont tenté d’ériger une barricade autour du commissariat.

Le calme est revenu vers 02H00 après l’intervention des CRS. Cinq hommes de 18 à 23 ans ont été placés en garde à vue pour participation à un attroupement armé, selon des sources policière et judiciaire.

Selon une source policière, ces violences seraient liées à un événement survenu la semaine précédente. Le 28 mai, un homme de 21 ans habitant les Ulis a lourdement chuté sur la tête lors de son interpellation à Massy et se trouve actuellement dans le coma à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Selon la police, il a voulu donner un coup de pied à une policière qui ramassait les effets personnels que l’homme avait jeté, avant de perdre l’équilibre et que sa tête ne heurte un muret. Les autres témoignages vont dans le même sens, a-t-on affirmé de source policière. La famille de cet homme, qui veut des « éclaircissements », selon la police, a appelé à un rassemblent mardi après-midi sur les lieux pour recueillir des témoignages.

La police était intervenue alors que l’homme, en état d’ébriété avancée (2,44 grammes d’alcool par litre de sang, selon le procureur), se battait avec un autre jeune qu’il connaissait.

Le parquet avait ouvert une enquête le 29 mai pour « blessures involontaires », confiée à la Sûreté départementale, qui enquête également sur les violences de lundi soir pour déterminer les conditions dans lesquelles a eu lieu cette chute, selon le procureur.

Celles-ci pourraient aussi être liées à des interpellations pour trafic de stupéfiants aux Ulis la semaine dernière, selon une source policière.

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Affrontements.Violents heurts aux Ulis

4 juin 2009

Des affrontements ont opposé plusieurs dizaines de jeunes gens à la police, lundi soir aux Ulis, dans l’Essonne. La police évoque une « suspicion » de tir. Le tireur aurait été vu et la détonation entendue, mais aucun projectile n’a été retrouvé. Le procureur d’Évry a invité à la prudence eu égard à la confusion dans laquelle les faits se sont déroulés. Selon la police, ces violences seraient liées à une intervention le 28 mai dernier. Lors de son interpellation, un homme de vingt et un ans habitant les Ulis a lourdement chuté sur la tête et se trouve actuellement dans le coma à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Nuit de violences aux Ulis

Leparisien.fr

03.06.2009, 07h00

Des voitures brûlées, un distributeur pillé, la mairie caillassée… L’interpellation d’un jeune ayant viré au drame jeudi pourrait être la cause de ces affrontements.

Une odeur acre de brûlé, des poubelles éparses et des agents municipaux débordés. Hier matin, le centre des Ulis était encore sous le choc, après les violents affrontements qui ont opposé dans la nuit près de 200 jeunes à la police. Un tir aurait visé les fonctionnaires, sans les atteindre. Cinq personnes de 18 à 23 ans, soupçonnées de caillassages, étaient hier soir en garde à vue.

Tout démarre lundi, vers 23 heures, aux Amonts. Huit voitures sont incendiées. La vitrine d’un bar-tabac part en éclats. Puis c’est le distributeur automatique de la poste qui est pillé et le bureau endommagé par des cocktails Molotov. Dans le même temps, le commissariat est caillassé. Des pavés sont aussi jetés sur la façade en verre de la mairie. Durant la nuit, les policiers ont aperçu « une arme épaulée, avec une flamme », a précisé le procureur. Aucune douille n’a été retrouvée. « C’était affreux », commente une résidante. La tension est retombée vers 2 heures. Des CRS avaient été appelés en renfort.
Ces débordements sont liés, selon les riverains, à l’interpellation d’Oussama, jeudi dernier à la gare de Massy, qui a fini à l’hôpital, dans le coma. Ivre et menotté, ce jeune de 21 ans aurait donné un coup de pied à une fonctionnaire. Perdant l’équilibre, sa tête aurait heurté un muret. Son état, stationnaire selon la police, s’est dégradé selon la famille. Une infection pulmonaire a été diagnostiquée. Alors, parce qu’ils sont en colère, des jeunes, persuadés qu’Oussama « va mourir à cause de la police », ont voulu « se faire entendre comme ils peuvent », décrypte Djamila, 33 ans.
Lundi, dès l’après-midi, la grogne était palpable. Des projectiles avaient commencé à voler vers la police. « On leur a dit que les enfants étaient révoltés, qu’il ne fallait pas les provoquer », raconte Khadija, la tante d’Oussama. Samedi, un guet-apens avait été tendu à la police. La veille, un projectile avait été lancé sur le commissariat. Mais selon le procureur, ces violences pourraient aussi être une réaction à la lutte contre le trafic de drogue.
Hier, la révolte était toujours là. Des collégiens d’à peine 14 ans, haineux, réclamaient vengeance. Le matin, un policier en réunion au collège a été violemment pris à partie et a dû faire appel à des collègues. « On a tenté de parler aux jeunes, raconte Idriss, un habitant âgé 31 ans. Mais il n’y a rien à faire. » Et tous, la famille en tête, d’attendre que la lumière sur l’arrestation d’Oussama soit faite (lire ci-contre). Hier soir, les autorités craignaient de nouveaux débordements. De nombreux fourgons et d’importants éffectifs de police étaient massés à 21 h 15 devant le commissariat des Ulis.

~ par Alain Bertho sur 4 juin 2009.

Une Réponse to “Affrontements aux Ulis juin 2009”

  1. cetai ttellemn violent heinn les ulis sest calme mes kan sa pete on hagla tou qui peux teste grooooooo

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