Affrontements à Montmartre mars 2009

montmartre

Heurts nocturnes entre policiers et étudiants à Montmartre

18.03.09

150 jeunes se seraient livrés à des actes de vandalisme…

Des heurts ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi entre des étudiants qui manifestaient à Paris et la police, a constaté un journaliste de l’AFP.

Des CRS en tenue anti-émeute ont chargé des groupes d’étudiants dans le quartier de Montmartre (XVIIIe arrondissement), selon la même source.

Le sol de plusieurs rues était jonché de bris de verre, et les vitrines d’un supermarché et de deux agences bancaires ont été brisées. Des témoins ont indiqué à l’AFP que quelque 150 jeunes avaient fait irruption et s’étaient livrés à des actes de vandalisme.

Un étudiant a expliqué à l’AFP que parmi les nombreux étudiants (plusieurs milliers selon lui) réunis dans la soirée sur le site de l’Université Paris VII  pour une «nuit des universités» organisée dans le cadre de la mobilisation des enseignants-chercheurs, une partie avait décidé de manifester spontanément dans les rues de la capitale.

Après avoir brièvement bloqué la circulation près de Châtelet, ce groupe s’est rendu dans les quartiers de Barbès et de Montmartre, où il a été poursuivi par les CRS, visés par des jets de bouteilles, a indiqué cet étudiant sous le couvert de l’anonymat.

Un journaliste de l’AFP a vu des dizaines de véhicules de police dans les environs et assisté à une interpellation. Sollicitée par l’AFP, la préfecture de police  n’était pas disponible dans l’immédiat.

Auparavant, l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, ou Sciences-Po Paris, avait été occupé dans l’après-midi et une partie de la soirée par quelque 200 étudiants d’universités franciliennes voulant dénoncer les inégalités dans l’enseignement supérieur, selon un étudiant sur place et le syndicat Sud-Etudiant.

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Une « nuit des universités » dégénère à Montmartre

18/03/2009

Des heurts ont éclaté dans la nuit entre policiers et étudiants à Paris, en marge d’une mobilisation sur le site de l’Université Paris VII.

Après l’affrontement, le sol de plusieurs rues était jonché de bris de verre, et les vitrines d’un supermarché et de deux agences bancaires ont été brisées.

Une « nuit des universités » organisée dans le cadre de la mobilisation des enseignants-chercheurs a dégénéré mardi soir à Paris. Une partie des étudiants y participant sur le site de l’Université Paris VII, dans le XIIIe arrondissement ont décidé de manifester spontanément dans les rues de la capitale. Après avoir brièvement bloqué la circulation près de Châtelet, ce groupe  s’est rendu dans les quartiers de Barbès et de Montmartre, où il a été poursuivi  par les CRS, visés par des jets de bouteilles, a indiqué un étudiant sous le  couvert de l’anonymat. Un journaliste de l’AFP a vu des dizaines de véhicules de police dans les  environs et assisté à une interpellation.

Des heurts plus important ont ensuite éclaté. Des CRS en tenue anti-émeute ont chargé ce groupe d’étudiants. Après l’affrontement, le sol de plusieurs rues était jonché de bris de verre, et les vitrines d’un supermarché et de deux agences bancaires ont été brisées. Selon des témoins, c’est une partie des jeunes qui se sont livrés à des actes de vandalisme. « A partir de 22h30, une partie des étudiants assistant à la nuit des Universités a décidé d’un déplacement dans la capitale en passant par le centre de Paris pour rejoindre le quartier de Barbès. Des dégradations ont été commises entraînant quatre interpellations » explique de son côté la préfecture de police. « Des vitrines ont été notamment étoilées par des jets de bouteilles » a-t-on souligné.

« Des facs qui tombent en ruine« 

Quelques heures auparavant, l’Institut d’études politiques de Paris avait été occupé dans l’après-midi et une partie de la soirée ces mêmes étudiants. « Un débat s’est instauré dans le grand amphithéâtre avec des étudiants de  première année de Sciences-Po sur les inégalités dans l’enseignement supérieur  entre les grandes écoles et les universités« , a assuré l’un des porte-parole de ce mouvement. « Vers 18h, neuf  cars de police se sont déployés autour de l’IEP« , a-t-il ajouté.

Les participants ont quitté l’établissement dans la soirée de leur propre  initiative à la suite d’une assemblée générale, pour se rendre à la « nuit des  universités » qui a dégénéré. Le syndicat Sud-Etudiant a lui aussi annoncé cette  occupation du « symbole du système élitiste et hiérarchique dans l’enseignement supérieur français« . « On veut nous enfermer dans des facultés qui tombent en  ruine, alors nous nous enfermons dans l’école la plus riche« , a-t-il ajouté.

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Heurts nocturnes entre policiers et étudiants à Montmartre

PARIS (AFP) — Des heurts ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi entre des étudiants qui manifestaient à Paris et la police.

Des CRS en tenue anti-émeute ont chargé des groupes d’étudiants dans le quartier de Montmartre (XVIIIe arrondissement).

Le sol de plusieurs rues était jonché de bris de verre, et les vitrines d’un supermarché et de deux agences bancaires ont été brisées. Des témoins ont indiqué que quelque 150 jeunes avaient fait irruption et s’étaient livrés à des actes de vandalisme.

Un étudiant a expliqué que parmi les nombreux étudiants – plusieurs milliers selon lui – réunis dans la soirée sur le site de l’Université Paris VII, dans le XIIIe arrondissement pour une « nuit des universités » organisée dans le cadre de la mobilisation des enseignants-chercheurs, une partie avait décidé de manifester spontanément dans les rues de la capitale.

Après avoir brièvement bloqué la circulation près de Châtelet, ce groupe s’est rendu dans les quartiers de Barbès et de Montmartre, où il a été poursuivi par les CRS, visés par des jets de bouteilles, a indiqué cet étudiant sous le couvert de l’anonymat.

« A partir de 22 h 30, une partie des étudiants assistant à la nuit des Universités a décidé d’un déplacement dans la capitale en passant par le centre de Parie pour rejoindre le quartier de Barbès. Des dégradations ont été commises entraînant quatre interpellations » selon la préfecture de police. « Des vitrines ont été notamment étoilées par des jets de bouteilles » a-t-on souligné.

Des dizaines de véhicules de police ont été vues dans les environs et à une interpellation. a eu lieu.

Auparavant, l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, ou Sciences-Po Paris, avait été occupé dans l’après-midi et une partie de la soirée par quelque 200 étudiants d’universités franciliennes voulant dénoncer les inégalités dans l’enseignement supérieur, selon un étudiant sur place et le syndicat Sud-Etudiant.

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~ par Alain Bertho sur 18 mars 2009.

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